Jonasz - Michel Jonasz - Les plus belles pages de Michel Jonasz Document sans titre

Michel Jonasz Bruxelles

 

Beaucoup de chansons dans votre nouvel album font référence à la musique: Le cha cha cha, Le tango nu, J'ai swingué ...

«Ce sont les mots qui représentent la musique elle-même que j'aime, des mots qui ont une musique en eux-mêmes. Pour la chanson Le cha cha cha, je n'ai pas voulu faire un hommage au cha-cha-cha, j'ai voulu m'amuser avec la rime cha et avec le son qui swingue vraiment.»

Ce sont aussi des chansons qui se dansent... Ça va swinguer sur scène, donc ?

«Sur scène, je ne danse pas vraiment mais je bouge, sans calcul, sans chorégraphie pensée à l'avance. C'est le fait d'incarner la musique avec son corps et pas seulement avec la voix qui est important.»

Il est aussi beaucoup question d'amour dans cet album ...

«C'est une des sources d'inspiration les plus fortes, et ce, quelle que soit la forme d'expression choisie par un artiste. C'est ce qui fait naître nos émotions et sentiments, ce qui nous anime, ce qui nous porte et qui nous guide dans la vie... C'est difficile de parler d'autre chose. Même si ce sont des chansons dont le thème est la musique, c'est une forme d'amour aussi... C'est inépuisable comme source d'inspiration.»

Dans Le mal de toi, vous dites: «Fais gaffe, on n'a plus 20 ans.» Vous êtes nostalgique de vos 20 ans ?

«Non. C'est juste que, quand on a 20 ans, on a cette certitude que tout est à faire, que tout est à construire, que la vie est devant soi, qu'on a le temps et qu'il n'y a pas d'urgence. Je pense que l'âge nous apporte l'idée d'avoir un besoin de vivre de façon plus urgente, de profiter pleinement de l'intensité de la vie, des rencontres et de l'amour pour y revenir encore une fois. Fais gaffe, on n'a plus 20 ans, ça veut dire: on n'a plus une seconde à perdre pour aimer.»

Jonatan, de La Nouvelle Star, a repris l'un de vos plus grands succès, Je voulais te dire que j'attends. Que pensez-vous de cette version ?

«Je l'ai trouvée très bien. Je ne regardais pas La Nouvelle Star. Un jour, mes parents m'avaient enregistré ce garçon qui chante ma chanson... J'ai donc regardé et je trouve que c'est une bonne version, ça m'a fait plaisir.»

Pour parler un peu d'autre chose: vous avez des projets imminents au cinéma ?

«Oui... mais je n'ai pas beaucoup le loisir d'en faire. C'est une année qui est consacrée à la scène. J'ai quinze jours de libres cette année. Et dans ceux-ci, j'ai sept jours de tournage dans le prochain film de Francis Véber.»

Le 7e art, c'est juste une parenthèse dans la musique ?

«Non, c'est plus important, ça fait partie d'un tout. C'est une autre activité qui n'est pas si éloignée que ça de la musique. Je crois qu'il faut être un peu comédien pour chanter: on raconte des histoires, et c'est ce que fait un film, un acteur...»

Propos recueillis par Déborah Laurent

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BRUXELLES Michel Jonasz nous revient avec un nouvel album qui ne porte aucun nom, sinon le sien. «Aucun titre ne s'est imposé. Donc je n'ai pas forcé le destin.» Il sera sur scène, au Cirque Royal, samedi. Et constater qu'après tant d'années, les salles se remplissent toujours et que le succès est au rendez-vous, le remplit de joie... «Mon but a toujours été de pratiquer mon art le plus longtemps possible et ce qui permet ça, c'est la rencontre avec le public, la scène. Dans mon cas, l'histoire d'amour avec le public dure encore et ça me fait très plaisir. En plus, j'ai un public de qualité... Donc je soigne mes décors, je dois proposer des choses qui lui plaisent... J'ai envie que les gens, quand ils s'en vont, se disent: J'ai passé une belle soirée.»
Inspiré par l'amour, Michel Jonasz présentera son nouvel album éponyme samedi au Cirque Royal