Jonasz - Michel Jonasz - Les plus belles pages de Michel Jonasz Document sans titre

Michel Jonasz Nantes

 

Mister Swing se déhanche sur de très bons titres de son dernier album publié sur son propre label. Il passe d'un blues lent à un tempo enlevé. D'un amour brisé à une carte postale californienne. Le look est approximatif : costume gris sombre et chemise bleue. La voix offre, elle, le même vibrato incandescent, les graves profonds, les notes tenues dans les hauteurs. Le public frissonne.

Entre deux ballades, Jonasz distille des tirades pince-sans-rire. Sur sa calvitie. Ou sur le côté « dépressif » de ses chansons. « On me dit : M.Jonasz, toutes ces épreuves que vous avez dû traverser. Quel courage... » Rires.

La deuxième partie est consacrée à ses morceaux plus connus. La formation serrée, guitare, claviers, basse, batterie, swingue sur « Groove, baby, groove ». Le public est debout quand résonne « Joueurs de blues ». L'assistance reprend le refrain de « Supernana ». Le choeur est gratifié d'un « super public ».

Respect M. Jonasz ! Dommage que nombre de radios à la mode vous préfèrent des artistes jetables

Jacques SAYAGH pour Ouest France (12 avril 2005).

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Injuste loi de la mode. Seulement 950 personnes dimanche, en début de soirée, à la Cité des congrès, pour applaudir Michel Jonasz, lui qui remplissait, il n'y a pas si longtemps, des salles de 5 000 places.

JONASZ : respect Mister Swing