Michel Jonasz Nantes
Mister Swing se déhanche sur de très bons titres de son dernier album publié sur son propre label. Il passe d'un blues lent à un tempo enlevé. D'un amour brisé à une carte postale californienne. Le look est approximatif : costume gris sombre et chemise bleue. La voix offre, elle, le même vibrato incandescent, les graves profonds, les notes tenues dans les hauteurs. Le public frissonne.
Entre deux ballades, Jonasz distille des tirades pince-sans-rire. Sur sa calvitie. Ou sur le côté « dépressif » de ses chansons. « On me dit : M.Jonasz, toutes ces épreuves que vous avez dû traverser. Quel courage... » Rires.
La deuxième partie est consacrée à ses morceaux plus connus. La formation serrée, guitare, claviers, basse, batterie, swingue sur « Groove, baby, groove ». Le public est debout quand résonne « Joueurs de blues ». L'assistance reprend le refrain de « Supernana ». Le choeur est gratifié d'un « super public ».
Respect M. Jonasz ! Dommage que nombre de radios à la mode vous préfèrent
des artistes jetables
JONASZ : respect Mister Swing